J’en étais à … dormir ! Ce qu’on a eu du mal à faire, puisque c’est cette nuit qu’on a découvert la Brigade anti-sommeil, les gentils Orgas qui viennent dans les résidences à 2h du mat pour taper comme des bourrins sur les portes et gueuler « C’est la brigade anti-sommeil, C’est la brigade anti-sommeil … ! » pendant au moins 5 minutes par porte à en faire trembler les murs. Surtout ne pas ouvrir la porte, c’était la mort assurée puisque les Orgas rentrait alors, foutant le bordel, renversant le matelas … ! Je n’ai pas testé, mais les 1e année qui ont ouvert ont été baptisés « Bizuts ouvre-porte ».
Revenons aux choses sérieuses, enfin autant que possible !
10 h, réunion officielle avec présentation de l’INSA par le proviseur, et 11 h réunion de la filière internationale, beaucoup de blabla, mais rien de bien nouveau. 12h, retour dans le gymnase, où toute la filière classique avait commencé le test sensé juger de notre niveau pour nous répartir dans les classes. Ca commence bien, les questions habituelles « Pourquoi avez-vous choisi l’INSA ? », « Qu’est-ce qu’un ingénieur pour vous ? », les questions auxquelles on a déjà répondu plusieurs fois, donc je ressors toutes mes belles phrases ! Je tourne la page, et je commence tout de suite à m’inquiéter, exo de maths : calculer l’aire d’une figure dont on a jamais entendu parler à l’aide d’une technique dont on a jamais entendu parler OMGWTFBBQ !! Physique, calculer à quelle distance atterrirait un skieur en fonction de sa vitesse, de la vitesse du vent, de l’orientation du vent, de l’angle du tremplin … j’ai même pas essayé ! Je me demandais où j’étais tombé oO ! Seule question facile, svt, définition de la méiose. Quelques questions littéraires qui paraissent enfin normales, quoique quand même un peu louches « décrivez votre voisin de droite en 3 langues », « Dans quelle langues êtes-vous le plus à l’aise ? » (un piège, fallait répondre le français !), puis une question de philo bien chiante sur le comment et le pourquoi, quelqu’un a d’ailleurs répondu quelque chose du genre « C’est une bien grande question mais je ne vois ni pourquoi, ni comment je pourrais y répondre » bravo ! Suivi de quelques questions bizarres que j’ai oublié parce que je n’ai pas eu le temps d’y répondre ! Mais quand j’ai vu « racontez une blague » et « écrivez une histoire en utilisant les mots suivants … « je me souviens de Jean-Claude Dus comme mots ainsi que d’autres trucs chelous, mais la copie a été ramassé avant que je finisse la question. J’avoue que même si je trouvais les questions bizarres, j’ai toujours pensé que c’était sérieux, même si c’était une manière bizarre de classer les gens ! On a appris dans l’aprem que c’était complètement bidon, que c’était un coup des 2e année qui avaient réussi à s’arranger avec l’administration, juste pour nous inquiéter et se moquer de nous ! Ah les trahisseurs, les sales pangolins des plaines (ah, correction, les pangolins vivent en forêt tropicale) ! Après cette demi-heure d’effort, on est retourné manger (à l’INSA, on a un cycle : Dodo, manger, travail, manger, travail, manger, dodo … avec parfois des petites variantes). Et 14h, (je vous passe les détails), départ des 6 cars pour une destination inconnue, même certains Orgas ne savaient pas exactement où on allait ! 2 ou 3 h de car, partiellement sous la pluie, ça commençait bien ! On s’est occupé comme on pouvait : chacun est passé à l’avant du car pour se présenter et chanter une chanson ou raconter une blague.
J’en profite pour préciser que je ne citerai aucun nom dans cet article, même de personnes dont je suis proche, parce que certains pourraient être gênés d’être cités, et d’autres regretter que je ne fasse pas allusion à eux même si j’ai envie d’en parler. Pour ceux-là, votre tour viendra dans de prochains articles !